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    Les femmes de nos civilisations

    Robinson
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    Les femmes de nos civilisations Empty Les femmes de nos civilisations

    Message par Robinson Dim 23 Oct - 23:47

    Dans toutes les civilisation humaines, une chose est récurrente; C'est la place des femmes. En effet, des centaines d'exemples montre que la Femme dans nos sociétés servent de monnaie d'échange. Soit pour réunir des terres, soit pour engager la paix entre deux nations, ou parfois dans les les civilisations tribales, simplement vendues. Quelle en est en fait la raison ? Claude Levi-Strauss avait répondu à ce questionnement en expliquant que Les règles du mariage assurent la circulation des femmes au sein du groupe social et remplacent ainsi un système de relations consanguines d'origine biologique par un système sociologique d'alliance. Et que par ces actes, l'assurance d'une civilisation non dégénérative, donc sa survie.
    Kargl
    Kargl


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    Message par Kargl Lun 24 Oct - 13:06

    Bah comme toute espece animale

    Les lions dorment les lionnes chassent
    Les hommes dorment les femmes font les courses

    Ce fut toujours comme cela et c'est dans nos génes je ne dis pas que cela est bien
    Duc Leto
    Duc Leto


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    Message par Duc Leto Lun 24 Oct - 14:56

    Sans doute est-ce l'état naturel du développement des civilisations.
    L'homme est d'abord un chasseur et un guerrier. C'est lui, qui à l'origine, assure la survie et l'alimentation e la tribue.

    Mais la femme est certainement le moteur des civilisations, parce qu'au fond, Mr Cromagnon se bat pour sa bien aimée, comme les chevaliers porteront les couleurs de leurs dames. Et les villes, les empires, ont été construits souvent avant tout pour leur plaire.

    Et dès que la civilisation existe, la place des femmes est de plus en plus importante. Quoiqu'en disent les "chiennes de gardes" qui sont à la cause des femmes ce que Hitler est à l'Humanisme, on compte à travers l'Histoire un nombre de femme important, qui ont gouverné, souvent dans l'ombre (et donc avec intelligence), en se faisant obéïr par des chefs qui leur mangeaient dans la main.

    Là où la civilisation existe, les femmes gouvernent autant, sinon plus que les hommes ( de Cléopâtre à Mme Sinclair en passant par la Pompadour à nos bien aimées qui nous mènent par le bout...du nez)
    Là où elles ne règnent pas, c'est que la barbarie règne encore (dans nos campagnes, dans nos "cités", dans les pays soumis aux totalitarisme religieux - Boudhistes, Islamistes, etc...-)

    En tant qu'homme civilisé, je ne crois pas au mythe de la "faible femme"...
    Robinson
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    Message par Robinson Lun 24 Oct - 23:30

    Le point de vue de Karlg est intéressant. Je serais très curieux de connaitre votre regard sur la chose dans une dizaine d'années. Si les lions dorment, ils protègent aussi leur groupe. Si les épouses font les courses, c'est peut-être qu'elles sont plus organisée que les maris sur le plan logistique. Qu'en pensez-vous ?

    Duc Leto, en lisant votre post, je me souviens tout d'un coup que Joséphine était un agent de Fouquet. Et que les secrets d'empire échappés sur l'oreiller étaient aussi vite rapportés à ses oreilles.
    Mais tout de même, les femmes ont servi bien souvent à réunir des royaumes. Demandez au bon roi Henri IV. Et comme je le disais, elle ont servi à diluer la consanguinité des royaumes en étant "échangées" d'une couronne à l'autre.
    Duc Leto
    Duc Leto


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    Message par Duc Leto Lun 24 Oct - 23:43

    Et le bon Roi Henri trompait la grosse Médicis avec ses innombrables maitresses qui lui faisait faire tout ce qu'elles voulaient... S'il n'avait pas été assassiné, il aurait fait la guerre à l'Espagne pour les beaux yeux de Montmorency que lui avait ravi le Prince de Condé...

    Mais oui, vous avez raison de souligner que les filles de rois servaient souvent les intérêts politiques de leurs pères. Marie Antoinette, c'était la paix avec l'Autriche, Anne d'Autriche, c'était la paix avec l'Espagne... Et pourtant cette dernière tint tête et à Richelieu, et à son père pour la gloire de son fils.
    Quant à Joséphine, c'était pour la bonne cause... Fouché connaissait toutes les maîtresses de l'Empereur, et cela lui a permis de lui sauver la vie à plusieurs reprises... Fouché... Le plus sympathique des régicides, avec Danton...
    Jehol Konmael
    Jehol Konmael


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    Localisation : Empire de Sainte-Croix

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    Message par Jehol Konmael Mar 25 Oct - 1:47

    Monseigneur Kargl c'est à vous que j'adresse ce travail. A vous que je respecte et auquel je souhaite transmettre mes interrogations , afin que peut-être elles deviennent les votre , car l'avenir de notre société c'est vous!

    L’interprétation rabbinique des textes fondamentaux : Bible, Talmud, Zohar, ont entretenu volontairement la culture de subordination entre l’homme (le "chasseur endormi") et la femme née de ces concepts (devenue "porteuse de cabas")

    Intéressons-nous à la Genèse en tant que structuration sociale de notre société et nous verrons très vite que tous les cabalistes ont travesti la véritable lecture de la création de l’homme telle qu’elle figure dans la Bible et qui révèle qu’il y avait bien la présence d’un « double visage masculin et féminin » dans le plan divin de la création de l’homme à son image.

    Ceci aurait dû écarter d’emblée la conception selon laquelle la femme aurait été créée après l’homme. Ce débat, qui a fondé la socialisation des différences entre les hommes et les femmes, mériterait sans doute plus de place dans la prise de conscience de notre société qui ne s’exempte pas, dans son rapport entre homme et femme, de cet archétype culturel judéo-chrétien.

    Une chose est sûre, c’est que si les églises avaient retenu le principe de la naissance androgynique de l’homme, la femme n’aurait pas pu occuper la même position sociale dans la société qu’elle occupe aujourd’hui.
    Alors force est de constater que nous nous laissons encore aujourd'hui influencer par ces millénaires de culture patriarcale. Il est évident que les cabalistes, dans leur explication de la naissance de l’homme et de la femme, ont surtout cherché à ne pas modifier l’ordre social qui subordonnait la femme à son époux auquel elle devait fidélité.

    La question reste cependant posée de savoir si, au delà de cette première interprétation dissimulée des maîtres de la cabale, la société dans son ensemble, à l’instar de l’Eglise catholique n’a pas tenté de d’entretenir la parfaite inégalité entre l’homme et la femme ?

    Je voudrais reprendre ici, sans pour autant l’approfondir, la question de «l’existence de l’âme chez la femme » qui cache un vrai débat sur la différence des genres. Tout le monde sait en effet aujourd’hui qu’il n’y a aucun fondement à la question ainsi posée. C’est Grégoire de Tours,évêque historien (Histoire des Francs) qui raconte vers 590 le Concile de Macon tenu en octobre 585. Qu’en est-il exactement ?
    Dans ce Concile un évêque disait que l’on ne pouvait pas utiliser pour désigner les femmes la racine « homo », faisant référence à l’homme. La controverse, une fois de plus, était destinée à marquer la différence des deux genres. Il fallut rappeler à cet évêque que la Genèse précise qu’au commencement, quand Dieu créa l’être humain, il le créa mâle et femelle, et lui donna le nom d’Adam ou « homo terrenus », appelant ainsi du même nom d’homo la femme et l’homme. La femme n’est pas passée loin, cette fois là, d’être exclue du genre homo, ce qui, d’un point de vue sociologique laïque est plus grave que de perdre son âme !

    Pour votre information et pour conclure là-dessus, si aucun Concile n’a contesté l’âme des femmes il n’en est pas de même du Talmud 375 qui précise en son verset 54 que « La femme est d’abord un golem, un être sans âme. Elle ne conclut alliance qu’avec celui qui fait d’elle un récipient ». Qu’est-ce qu’un golem ? C’est celui qui a toutes les connaissances, mais non la sagesse.

    Le débat est dépassé me direz-vous ? Eh bien non ! L’hylémorphisme est encore vivant qui affirme que l’âme est « l’agir » du corps et que la personne est une unité d’âme et de corps. Ainsi pour le pape Jean Paul II «l’âme elle-même ne peut être qualifiée de féminine ou appartenant au genre féminin, mais plutôt l’âme d’une femme qui est un être humain
    féminin » Cette anthropologie considère que les hommes et les femmes sont fondamentalement des modes différents d’être des personnes. L’anthropologue Françoise Héritier, professeur honoraire au Collège de France, lors de l’université européenne d’été 2006, à souligné que « la différence des sexes, à la fois anatomique, physiologique et fonctionnelle - est à la base de la création de l’opposition fondamentale qui permet de penser » De son côté Jutta BURGGRAF a expliqué que « les hommes et les femmes ressentent et réagissent différemment au monde qui les entoure, et cette réalité a un solide fondement dans leur constitution biologique ». C'est une démonstration scientifique ou un distingo moral???"

    A ce stade deux choses m’apparaissent essentielles:
    · me référent à la controverse du 16è siècle à Valladolid sur le statut des indiens d’Amérique je soulignerai que cette fois là ce fut un dominicain, Bartolomé de Las Casas, qui considéra les Indiens comme des hommes à part entière, s’opposant à un philosophe (« celui qui aime la sagesse ) Sépulveda , qui considéra les Indiens comme des hommes inférieurs, des esclaves nés.
    La philosophie n’est donc pas vérité.

    · que le sujet de la sexualité reste tabou pourtant il recouvre un domaine infiniment plus vaste que celui du comportement sexuel. Reprenant les apports de la psychanalyse, les chercheurs et les philosophes font de la sexualité un ensemble complexe qui comporte au moins trois dimensions :
    · la pulsion générale qui nous pousse, comme tous les êtres vivants, à nous reproduire en tant qu’espèce et donc à subordonner l’individu à la survie de l’espèce ;
    · le rapport que chacun entretient avec ses organes génitaux et l’emploi que l’on en fait ;
    · la question de la représentation sociale induite pour chaque porteur d’un organe sexuel par les règles sociales qui régissent les rapports entre les êtres sexués.

    Nous ne pouvons ignorer les Gender Studies un vaste domaine d’étude, de débat, de controverses portant sur la question du genre sexuel au sens social et non biologique. Cette réflexion se développe dans les universités américaines, depuis les années 1970, qui s’efforce de démontrer :
    · comment les inégalités dont sont victimes les femmes s’appuient sur une idéologie qui légitime de fait cette oppression
    · comment les mécanismes sociaux tendent à présenter comme naturelle une division inégalitaire des rôles sociaux entre les hommes et les femmes, y compris dans les société qui se prétendent démocratiques et égalitaires

    La philosophe américaine Judith BUTLER nous dit dans son livre « Gender trouble » que « Pour démontrer que les catégories fondamentales de sexe, de genre et de désir sont les effets d’une certaine formation du pouvoir, il faut recourir à une forme d’analyse critique que Foucault, à la suite de Nietzsche, a nommée généalogie » Il s’agit pour cela « de chercher à comprendre les enjeux politiques qu’il y a à désigner ces catégories de l’identité comme si elles étaient leurs propres origine et cause alors qu’elles sont en fait les effets d’institutions, de pratique, de discours provenant de lieux multiples et diffus »

    Le Monde aujourd'hui nous interpelle déjà sur le transsexualisme ou sur le transgenre. Mais peut-être préfèrerons-nous ne pas nous mêler au débat pour éviter de remettre en cause nos préjugés morales.

    Mais rappelons nous aussi que Thomas D’Aquin disait que seul l’homme agit d’après un jugement libre qui « n’est pas l’effet d’un instinct naturel s’appliquant à une action particulière, mais d’un rapprochement de données opéré par la raison (…)En conséquence il est nécessaire que l’homme ait le libre arbitre, par le fait même qu’il est doué de raison »

    Alors devons nous à notre raison de cantonner la femme dans son rôle "de faire les courses"?

    Je soumets à votre libre arbitre le cas de cette institutrice et militante, sachant « vivre en homme » et demandant en Cours d’Assise ’acquittement de son agresseur repenti qui a tiré deux balles sur elle, dont une dans la tête. En disant « j’aime mieux les gens qui me tirent dessus que ceux qui m’insultent de loin ». Nous sommes alors en 1888. En 1873 elle a été
    condamnée à perpétuité, déportée politique, luttant au bagne de Nouvelle Calédonie où elle ose se rendre dans la brousse parler des droits de l’homme aux Canaques. Quelques années auparavant elle réclamait à ses juges « ce que je réclame de vous qui vous affirmez conseil de guerre, c’est le camp de Satory où déjà sont tombés nos frères. Puisqu’il semble que tout
    codeur qui bat pour la liberté n’a droit qu’à un peu de plomb, j’en réclame ma part »

    Moi je réclame pour cette femme autre chose qu'un cabas!!!.

    J’aurai en effet été fier de rencontrer Madame LOUISE MICHEL autrement qu'en ménagère!!!!

    Beaucoup de femmes qui ont combattu au nom de la paix, ou qui ont été décimées dans des camps où seule la mort les a fait plier, auraient mérité d’être considérées autrement que comme "Vierge hottentote"

    En 1793 Olympe de Gouges publie la Déclaration des droits des femmes dont l’article 10 stipule : « la femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ».

    Le dernier rapport de la Convention des Nations Unis sur l’élimination des Discriminations à l’Encontre de Femmes conclut (rapport 2003 soit 20 ans après l’entrée en vigueur) précise « A défaut d’une pédagogie de l'égalité et du refus des discriminations, les lois égalitaires en France sont perçues par certains comme des instruments contraignants, alors même qu’elles souffrent d’un déficit flagrant d’application ; elles sont même analysées, on comme des mesures de rattrapage, mais comme des dispositions différencialistes attentatoires.

    Alors Monseigneur Kargl jetez aux orties cette ménagère qui va faire ses courses ...c'est une image que vous impose un rapport social suranné et demandez vous qui a transgressé l'interdit de Dieu de transmettre la connaissance du bien et du mal...C'est Eve?.
    Une femme. La première punie parce qu'elle avait transmis à l'homme l'un des savoirs de Dieu !!!.
    Alors pensez vous que la femme est une monnaie d'échange? Non elle porte en elle l'avenir et c'est une pièce maîtresse pour un village de l'avoir ...ou d'en priver son ennemi!!

    Mais c'est l'avenir aussi puisqu'elle n'a pas été suffisamment reconnue dans le passé.
    Duc Jehol du Pont de l'Aven

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