La Taïga
Taïga a une origine russe et signifie "boréal". La Taïga est donc la forêt boréale constituée de conifères tel que les pins, sapins et mélèzes. Si elle est essentiellement composée de conifères, la taïga peut aussi comporter quelques bouleaux et saules nains à la limite de la toundra. on peut y rencontrer des marais également. C'est une région subarctique et la dernière boisée avant le Pôle Nord. On la retrouve à l'extrême nord de la Russie, de la Scandinavie et du Canada. |
Les conifères sont l'élément principal de la taïga. Avec leur forme conique, leurs épines et leur couleur sombre, ils sont particulièrement bien adaptés au climat froid, neigeux et peu ensoleillé du grand nord. Les conditions de vie difficiles de ces régions ralentissent considérablement la croissance des arbres et des plantes. La taïga apparaît dans l’hémisphère nord comme un vaste anneau circumpolaire (qui, depuis un endroit donné sur Terre, ne se couche jamais sous l'horizon), presque continu sur 12 000 km (7000 km en Eurasie, 5000 en Amérique du Nord), simplement interrompu par le détroit de Béring et par l’océan Atlantique. Cette zone couvre donc la majorité des terres intérieures du Canada, de la Fennoscandie et du nord de la Russie. |
CARACTÉRISTIQUES DE LA TAÏGA La Taïga est caractérisé par :
| Les écosystèmes de la taïga connaissent des températures annuelles moyennes se situant généralement sous 0 °C. Les températures moyennes d’été se situent entre 10 et 15 °C, mais les moyennes minimales d'hiver peuvent descendre au-dessous de -30 °C. Y alternent brouillard, neige et pluie. On peut donc parler de climat continental plutôt variant. Les marais et leurs plantes associées sont également communs dans cette zone, qui couvre la majorité des terres intérieures du Canada, de la Fennoscandie et du nord de la Russie. Au Canada, la « forêt boréale canadienne » désigne la bordure nord de la forêt coniférienne boréale, et pas simplement le biome. |
Les grands arbres permettent la présence de toutes sortes d'animaux y compris des mammifères dont les élans, les loups ou les caribous. La taïga est un biome à l'équilibre fragile, toute déforestation ou déséquilibre peut avoir des conséquences à long terme. Faire repousser les arbres dans cette partie du monde est particulièrement long. Le sol de la taïga, le podzol, est naturellement très acide, en raison du climat et de la végétation. Il est, pour cette raison particulièrement sensible et vulnérable aux phénomènes dits de « pluies acides ». Les métaux lourds y sont aussi - en raison de l'acidité - plus mobiles et plus bioassimilables. Sous un climat froid, les matières organiques (feuilles, bois) issus des végétaux se décomposent lentement en dégageant des acides organiques. Ces acides réagissent avec les quelques bases restant dans le sol (calcaire ou autre) et les entraînent vers les nappes et rivières par le phénomène du lessivage. Résultat, les sols sont à la fois pauvres en éléments minéraux utiles aux arbres et très acides.
En certains lieux, les tourbières sont stables et constituent durant le très court été des réserves d'eau non négligeable. Mais si elles arrivent à s'assécher, elle constituent un combustible terriblement efficace pour des incendies pouvant durer plusieurs jours. Le long des cours d'eau, les berges sont régulièrement ravinées par les crues de printemps. Ce qui a pour effet la production d'amas de matériaux finissant par modifier les lits des ruisseaux et rivières. La forêt de la taïga reste la première source de production de bois.
Pour le malheur de la faune, beaucoup de ses animaux y sont recherchés pour leur fourrure: le vison, la martre et le renard argenté. Il vivent au milieu des troupeaux de rennes.